Bernard Perron
- On 4 septembre 2018
Collaborateur, Professeur titulaire, Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, Université de Montréal
Mon approche a toujours été “ascendante”. Que ce soit un film, un jeu vidéo, une bande dessinée ou un roman, c’est d’abord l’œuvre qui nourrit ma réflexion. Formaliste et cognitiviste beaucoup plus qu’herméneute, plus intéressé par la réception que par la production, je m’efforce de comprendre comment l’œuvre est comprise et comment l’émotion est ressentie. Cela explique mon intérêt marqué pour un genre populaire comme l’horreur qui exacerbe la plus vieille et la plus forte émotion ressentie par l’homme, à savoir la peur (dixit Lovecraft). Si le jeu vidéo a pris beaucoup de place dans mes recherches, c’est bien parce qu’il reste une machine à faire penser, à faire agir et à faire éprouver.