Maîtresse de conférences à l’Université Paris 8, Hélène Fleckinger développe ses travaux en histoire du cinéma et des médias, au croisement d’enjeux sociaux, politiques, techniques, artistiques et culturels. Outre l’histoire de la vidéo légère, sur laquelle elle a codirigé un séminaire (https://earlyvideo.hypotheses.org/), ses domaines de recherche concernent principalement : le cinéma revu au prisme du genre et du féminisme ;  les métiers et techniques du cinéma et de l’audiovisuel ; la place du cinéma et de la vidéo dans l’enseignement supérieur ; les archives audiovisuelles et l’apport des humanités numériques à l’histoire du cinéma.

Autrice d’une thèse sur « Cinéma et vidéo saisis par le féminisme (France, 1968-1981) », soutenue en 2011, Hélène Fleckinger a coordonné, seule ou en collectif : « Mai 68 : tactiques politiques et esthétiques du documentaire » (La Revue Documentaires, n°22-23, 2010) ; Carole Roussopoulos : Caméra militante. Luttes de libération des années 70 (MétisPresses, 2010) ; SCUM Manifesto (Naïma, 2018) et Métiers et techniques du cinéma et de l’audiovisuel : sources, terrains, méthodes (Peter Lang, 2020). Depuis 2012, elle dirige avec Nadja Ringart le projet éditorial « Bobines féministes » qui propose une histoire visuelle et collaborative du Mouvement de libération des femmes.