Martin Barnier
- On 4 septembre 2018
Collaborateur, Professeur en études cinématographiques, Université Lumière Lyon 2
Après une approche cinéphilique du cinéma, j’ai posé un regard d’historien depuis mon diplôme de Master sur les rapports entre son et cinéma. J’ai travaillé sur la généralisation du cinéma parlant en France, puis pour ma thèse j’ai élargi la question à une comparaison entre les productions en Amérique du Nord et du Sud et ce qui se passait en Europe. Mon ouvrage tiré de ma thèse s’articulait en trois parties pour analyser la transition entre muet et parlant : les aspects technologiques, l’approche économique, et la transformation esthétique (En Route vers le parlant, CEFAL, 2002). Maître de conférences, puis professeurs des universités à l’université Lumière Lyon2, j’ai continué à publier sur la question du son au cinéma en observant tout ce qui se passait dans la salle de cinéma avant 1914 (Bruits, cris, musiques de films, PUR, 2010). J’ai également étudié les versions multiples des années 1930 et sur des périodes plus récentes. Les transformations technologiques du cinéma m’intéressent aussi dans d’autres dimensions… comme la 3-D (Le cinéma 3-D, 2015). Je travaille également sur les rapports à l’immersion depuis le XIX e siècle et jusqu’aux dispositifs actuels.